Antique wedding : bloc 9
l'idée était de trouver un tissu à grands motifs et j'avoue ne pas être riche de ce côté là. Heureusement Danièle m'a envoyé des chutes pour mon Dear-Jane.
On descend dans la mine de charbon à Saint Etienne
On descend dans les galeries grâce aux cages d'extraction qui se trouvent en dessous du chevalement.
Elles sont actionnées par un machiniste qui se trouve dans une cabine, isolé, des mineurs pour ne pas être déconcentré. Les cages descendent les 700 mètres à une allure folle (gain de temps) Il n'était pas rare que les mineurs soient malades (vu la vitesse)
A droite la cage pour les wagonnets de charbon, à gauche celle pour les mineurs. Quand aux chevaux ils voyageaient sanglés sous les cages.
Nous avons pratiqué une remontée dans le temps, le début de la visite se situe dans les années 70. Les mineurs avaient des lampes électriques. Ici ils perforent la roche pour y placer des batons de dynamite.
La chaleur est intense dans les galeries, la poussière , le bruit, avec la lampe comme seul eclairage.
Puis nous remontons les galeries dont les soutènements ne sont plus étayés par une machine, mais par les hommes avec des troncs de bois.
Mine de charbon de Saint Etienne
On commence la visite par "la salle des pendus" c'est le vestiaire des mineurs. Leurs vêtements suspendus au plafond pouvaient ainsi mieux sêcher, mais c'était ègalement par soucis de gain de place (au plus fort de l'activité, ils étaient 1500) Par un système de chaine et de poulie, ils avaient accés à leurs effets.
Les claquettes en bois étaient souvent de leur fabrication, et leur permettaient de ne pas glisser au sortir de la douche, les poussières de charbon étant souvent très glissantes.
Voici les douches qui ont un aspect carcéral, mais qui au final était le meilleur moment pour les mineurs.
La "lampisterie" est la salle où se trouvaient les lampes des mineurs, chacun avait la sienne avec son matricule. Si au départ elles étaient au gaz elles sont ensuite passées à l'électricité.
Avant de descendre, et après avoir pris sa lampe, le mineur déposait son matricule.Ce qui permettait d'un coup d'oeil de savoir qui était au fond en cas de grisoux
Mine du Couriot à Saint Etienne
Moi qui suis du Pas de Calais, n'ai même jamais visité de mine de charbon dans le Nord. Nous décidons de visiter celle de Saint Etienne. Elle a été exploitée de 1913 à 1973 par les Houillères du bassin de la Loire.
Au temps de sa pleine exploitation, 1500 mineurs y travaillaient à une profondeur de 700 mètres. Dans la cour d'honneur se trouve un monument aux morts car ils ont participé à leurs façons à l'effort de guerre.
Les lieux se visitent désormais, même si certains bâtiments ont disparus comme l'endroit où les femmes (les clapeuses) et les enfants triaient le charbon. Non loin de là se trouve la gare du clapier d'où partait le charbon
L'impressionnant chevalement (dans le Nord on parle de chevalet) haut de 35 mètres, sert à descendre les mineurs à l'aide de cage d'ascenceurs. Mais il n'est que le témoin en surface d'une gigantesque installation souterraine.
Dear-Jane B2 et B3
"Dear-Jane Bloc B2 "Sweet tater pie" un moment de convivialité : le temps de partager une part de gâteau.
Façades stéphanoises
Ces vieilles façades ont ce côté attendrissant des jours passés, où la clochette ne cessait pas de sonner.
Saint Etienne
Saint Etienne a souvent la réputation d'être une ville triste et industrieuse. Eh bien je dois dire qu'elle nous a offert l'image d'une ville soucieuse de se refaire une beauté, même si nous avons trouvé beaucoup de commerces en cessation d'activités. Voici son hôtel de ville
L'immeuble s'inscrit dans le mouvement art nouveau avec des courbes et des motifs floraux et animaliers
Des têtes de gorgones aux cheveux de serpents. Ainsi que l'utilisation de fer forgé, céramique, vitraux.