Patchwork : "Sous la tonnelle" 6
Et voici mon idée pour la prochaine bordure : des paniers pour récolter au jardin des brassées de fleurs et des poignées de fruits.
La vie en Ukraine puis Egypte à Lyon et maintenant à Bordeaux. Avec toujours le patchwork comme passion.
Et voici mon idée pour la prochaine bordure : des paniers pour récolter au jardin des brassées de fleurs et des poignées de fruits.
C'est toujours le premier pas qui compte...mais un pas après l'autre c'est ainsi que l'on avance !!! Est ce cela, qu'a voulu immortaliser un arstiste inconnu dans le trottoir d'Hurgada ???
Peu importe, il était bien inspiré ce jour là ...alignant des coquillages aussi aigus que des feuilles de yucca.
Je ne change pas, les détails m'attirent toujours autant ...matière, lumière, couleurs comme autant de petits cailloux qui jallonnnent mon chemin.
Vous vous souvenez ..mon choix s'est porté sur ce modèle nommé "Sherwood",
tiré d'un Quiltmania.
Et c'est cette jolie bordure en forme de vagues qui m'avait décidé.
Voilà pourquoi j'ai rebaptisé mon projet "Les flots bleus"
Et nous y voilà justement à cette fameuse bordure en vaguelettes ...
Bordée d'écume.
Tout Egyptien (musulman) rêve de pouvoir faire le "hag" : grand pélerinage. C'est à dire se rendre en arabie saoudite à la Kaaba.
La valeur de ces témognages est indéniable car même les analphabêtes (la moitié de la population) y ont accés.
Depuis que je suis en Egypte, et que je connais leur existence. C'est toujours avec impatience que j'attends le retour de la floraison des flamboyants.
Je ne vous ferai donc pas un nouvel article sur cet arbre superbe...mais plutôt quelques photos pour exalter les couleurs d'Egypte.
Dans le quartier des potiers : des bulles de pierre m'inspirent une photo.
Je retrouve cette rondeur dans les coquillages qui s'alignent
sur les étals du port d'Alexandrie.
L'évocation en images, d'un peu de douceur
Car il est nécessaire parfois de se lover dans sa bulle
pour faire le point dans la fureur du Caire....
Je prends l'avion aujourd'hui pour rentrer me ressourcer en France.
Certains pensent sans doute que c'est le monde à l'envers, puisque tant d'autres aspirent à venir en vacances en Egypte.
Mais ce pays si attachant épuise aussi surtout lorsqu'on vit en ville.
Si tout va bien j'aurai la chance cette année de me rendre à Brouages pour l'exposition des "quilts de légende".
L'occasion de faire quelques photos, sans doute....bien que je vous recommande vivement de visiter le site de France patchwork charente qui a réalisé plusieurs articles superbes sur le sujet. http://france.patchwork.charente.over-blog.com/
J'ai essayé de programmer quelques articles, n'hésitez pas à me laisser vos impressions, vos commentaires ou tout simplement me faire "un petit coucou"
Je vous répondrai à mon retour.
Biz
La cocotte
La femme parisienne arpente les rues de sa ville avec l’idée inconsciente d’égalité des sexes sans avoir à trop se soucier des regards portés sur elle. Dans les rues cairotes, il en va tout autrement en raison du harcèlement ambiant...
En nous basant sur notre propre expérience, ainsi que sur celle de notre entourage féminin, nous pouvons dresser empiriquement, subjectivement, mais sûrement, la casuistique suivante : si une Européenne marche seule dans une rue de Zamalek par exemple, elle peut agir comme si elle se trouvait en Occident.
Ce quartier du Caire abrite une population occidentale suffisante pour que les yeux de la population égyptienne ne s’attardent pas particulièrement sur une femme seule. Par contre, marcher seule dans le Centre ville est une autre affaire...
Dans ce cas-ci, le choix de sa tenue vestimentaire porte plus à conséquences, car, quoi qu’il arrive, il n’est guère possible de faire deux pas sans être abordée par le regard, la parole, voire même une invasion physique de son espace vital. Au centre ville, tout comme dans les quartiers plus populaires, 90 % des femmes sont voilées, donc, une femme occidentale se remarque comme une tache d’encre sur une feuille blanche.
Et si elle n’est pas seule, mais accompagnée d’une ou plusieurs autres femmes occidentales, les passions se déchaînent, et le risque de harcèlement augmente d’un coup.
Assimiler les codes
Selon les gens, ce couple va être directement assimilé à un couple marié ou à des amants, et donc la femme sera respectée dans son intégrité, ou alors, à l’inverse, comme une sorte de test, on n’hésitera pas à la séduire sans pudeur sous le nez de celui qui l’accompagne. Dans les deux cas, la femme attire sur elle une aura nouvelle, d’un extrême à l’autre.
Sauf si elle est accompagnée par un Egyptien ou un Espagnol ou Italien -peu importe tant que son teint de peau rappelle une éthnicité méditerranéenne. Mais s’il est su qu’il est Egyptien, beaucoup d’interrogations surgissent, comme de savoir s’il fréquente l’étrangère dans l’espoir d’obtenir un passeport. De plus, l’attitude des hommes change radicalement envers la femme. Même pour les sujets qui la concernent, on s’adresse à l’homme. Si elle demande quelque chose à un commerçant, il répondra à l’homme, si elle paye la note d’un restaurant, on rendra la monnaie à l’homme…
Comprendre tous ces codes nécessite curiosité et ouverture d'esprit. Il existe néanmoins une valeur sûre : rester soi-même. Jouer la comédie en s’adaptant un peu trop systématiquement à chaque micro-société que renferme l’Egypte rend en effet les choses plus compliquées. Les gens que l’on a face à soi, bien que différents, apprécient le naturel allié au respect.
Marie Girod (www.lepetitjournal.com/le-caire) Lundi 13 mai 2013 (Réédition)
http://www.lepetitjournal.com/le-caire/societe/15920-femmes-1001-facons-d-etre-dans-la-rue
Je me souviens d'un excercise en terminale, que notre professeur de français nous avait donné : Il s'agissait de choisir une lettre de l'alphabet et d'écrire ce qu'elle nous inspirait ...
J'avais à l'époque choisi le "F" qui représentait pour moi la Féminité ....
C'est des femmes égyptiennes dont j'ai envie de vous parler aujourd'hui avec toutes leurs différences. Mais aussi avec quelques images prises dans la rue pour évoquer leur quotidien.
Depuis quelques années , le voile intégral est apparu en Egypte. Loin de moi de polémiquer sur la question ...Mais on ne peut voler un regard, car les "yeux sont le miroir de l'âme"
Les femmes ont pour elles, cette très grande solidarité qui les rend plus fortes devant l'adversité.
Cette photo a ceci d'original : que la passagère est assise à califouchon... ce qui est en général très mal vu. Bien plus souvent les femmes sont en amazone bien plus dangeureux mais aussi plus convenable.
Ce petit groupe frôle l'infraction par son stationnement gênant..Le panneau est très clair pourtant !