la cocotte de kiev en Périgord vert !

Nous voici à Guilford dans le Surrey.

Ville anglaise pleine de vivacité dont la High Street (rue principale), est bordée de boutiques, de restaurants et bars à vin ...

L'enseigne de ce pub : Le lapin de Mars.

Il apparaît dans "Alice au pays des merveilles" écrit par Lewis Caroll, nom de plume de Charles Lutwidge Dodgson (enterré à Guilford)

Sa rue principale pentue et pavée est pleinr d'un charme désuet "so english"

En 1619 Georges Abbot, archevêque de Canterbury, fonda l'hôpital de la Sainte Trinité, un des plus remarquables établissements charitable  du pays.

Il est construit tout en briques, tandis que son arche d'entrée magistrale est en pierre et nous introduit dans la cour.

L'endroit est destiné de nos jours à loger les personnes à faible revenu, à condition d'être en assez bonne santé pour mener une vie indépendante.

C'est un peu comme des béguinages.

La prospérité de Guildford fut grandement aidée par l'achèvement en 1653, après  des travaux de navigabilité de la rivière Wey.

La balade le long de ses berges y est très agréable et très prisée par les promeneurs.

Le chateau de Guilford aurait été construit en 1066, peu de temps après l'invasion de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant.

Les jardins qui l'entourent sont magnifiques et les pelouses y sont rigoureusement entretenues.

Ce vrai gazon anglais accueille des clubs de "pétanques" un peu particulièrs, puisque les boules ne sont pas rondes, et les joueurs sont ont une tenue spéciale.

Tous ces endroits me donnent souvent envie de reprendre mes pinceaux et aquarelle....

Sauf que lorsque je suis à Guilford, j'ai bien mieux à faire.

M'occuper de mon petit prince Hugo.

Néamoins c'est en le promenant que nous avons eu le loisir de découvrir tous ces endroits pittoresques.

Arnac-Pompadour est située en Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

La ville voit son nom régulièrement associé au monde du cheval et des courses hippiques.

Pompadour vous évoque sûrement aussi la célèbre Marquise de Pompadour.

Ce château lui a été offert par son royal amant Louis XV en même temps que son nom et son titre de marquise. (1745)

Voici le châtelet, c'est l'entrée pour pénétrer dans l'enceinte fortifiée du château.

Autrefois elle était équipé d'un pont levis.

Et une des 9 tours restantes disposées tout autour du château, pour le système défensif.

Sur la façade court une flamboyante Bignogne.

Jeanne-Antoinette Poisson est née le 29 décembre 1721.

Elle se faisait toujours représenter par des portraits livre en main, à côté d’un globe ou feuilletant une partition de musique…

Elle fit travailler de nombreux artisans, ne serait ce que pour ses somptueuses tenues.

Elle exerce un véritable mécénat sur les peintres ou les philosophes comme Voltaire.

Elle favorise notamment la manufacture de Sèvres pour rivaliser avec la porcelaine du Japon, de Chine ou de Saxe.

La deuxième partie de la visite concerne les Haras créés par Louis XIV pour fournir l'armée en chevaux. Ils sont devenus impériaux sous Napoléon, puis nationaux à la chute de l'empereur.

Les voitures hippomobiles présentées datent du 19ème siècle.

Voici ma deuxième taie d’oreiller customisée.

C'est une taie ancienne brodée des monogramme de ma grand-mère et dont le centre est usé.

J'applique un joli tissu sur lequel vient se poser un bavoir brodé.

Sur le bas de la taie, un transfert représentant une petite fille qui étend son linge...

Le ton est donné : je brode "jour de lessive" sur le haut de la taie, et deux autres bavoirs brodés viennent se poser sur le fil à linge.

Ces petits bavoirs brodés ont été par mes frères et soeur et  par moi même.

Une façon de les remettre à l'honneur.

A revoir ma première taie d'oreiller customisée, en suivant le lien ci-dessous.

On ne sort pas indemne du salon "Pour l'Amour du fil" de Nantes....

Voici un modèle de Judy Newman, que j'ai beaucoup aimé.

Il est tiré du livre : Quilts for life 2 de Judy Newman.

Je me lance donc dans ces petites fleurs scrapy.

Un excersise très addictif !

Voici donc mon nouveau TALC  (Travail Au Long Cour )

Je sais déjà, quel tissu leur servira d'écrin.

Ayant fini de broder les petits détails sur mon carreau de Delft, je l'ai entouré de toutes les tulipes en appliqué (inspirées du livre de Susan Smith.)

Pour la bordure finale, je n'avais pas cette magnifique tissu à bande de Petra Prins, qui est en réalité une reproduction de tissu  ancien hollandais. 

Mais j'avais depuis très longtemps un liberty acheté sur un marché de Provence. 

On aurait dit qu'il attendait son heure, car il est parfait dans son rôle de bordure finale. 

Pour que mon carreau de Delft soit crédible,  j'ai ajouté aux angles de  mon médaillon central,  ces petites touches que l'on trouve traditionnellement sur ces faïences hollandaises.

le voici donc terminé,  prêt à être quilté. 

Les tulipes en appliqué sont maintenant suffisamment nombreuses pour passer à la suite de mon projet de carreau de Delft. 

Pour cela il me fallait un modèle de bouquet un peu exubérant.

Le voici, c'est une création de Deborah Dorward.

Et je l'ai trouvé dans le quiltmania numéro 136.

J'ai d'abord appliqué le cercle dentellé et d'un seul morceau. 

J'ai ensuite choisi une sélection de bleus, et un joli tissu à motifs pour le vase.

Voici donc mon médaillon central qui sera entouré des tulipes en appliqué.

Je dois encore y ajouter des broderies. 

A suivre...

J'avais dans mes réserves de textiles anciens, cette taie d'oreiller monogrammée.  Elle portait des marques d'usures en son centre.

J'y ai appliqué des morceaux de tissus, qui ont inspiré le choix de petites phrases et de morceaux de poèmes, que j'ai  ensuite brodé au point de tige.

cette taie d'oreiller à présent,  bien dodue, est parfaite pour lire, bien calée, dans le lit le soir.

Ci-dessous, le texte de Francis Ponge dont est tiré le petit poème sur le thème du savon.

"Si je m'en frotte les mains, le savon écume, jubile...
Plus il les rend complaisantes, souples, liantes, ductiles, plus il bave, plus sa rage devient volumineuse et nacrée... pierre magique ! plus il forme avec l'air et l'eau des grappes explosives de raisins parfumés... l'eau, l'air et le savon se chevauchent, jouent à saute-mouton, forment des combinaisons moins chimiques que physiques, gymnastiques, acrobatiques... rhétoriques ?
Il y a beaucoup à dire à propos du savon.
Exactement tout ce qu'il raconte de lui-même jusqu'à disparition complète, épuisement du sujet. voilà l'objet même qui me convient."

Les photos qui suivent ne sont pas exceptionnelles, car elles sont tirées de ma tablette.

C'est en effet un outil dont je me sert beaucoup dans l'élaboration de mes ouvrages. 

Cela me permet de changer de disposition les différentes pièces, mais aussi de garder en mémoire les agencements. 

Pour mon patch à grande bordure, j'ai un temps hésité pour l'application d'une broderie au point de croix....

J'en ai tout un tas qui ne demande qu'à être utilisées.

Puis j'ai finalement j'ai opté pour l'utilisation de linge ancien, et notamment ce col de chemisier qui va faire office de vase.

J'ai également utilisé de vieilles dentelles.

Après pas mal de recherche ....le bouquet commence à prendre forme.

  J'ai essayé de garder la transparence sur les côtés de ce qui est censé représenter le vase. 

Réflexion faite, je change le col pour en utiliser un autre. 

Je passe un ruban de velours rouge pour le réhausser.

En utilisant tous ces dentelles délaissées c'est un hommage au savoir faire de ma maman et de ma grand-mère que je décide de leur faire. 

Mais pour comprendre les débuts de cet ouvrage, commencé il y a un an, veuillez suivre le lien ci-dessous. 

Tout a commencé par ce joli tissu.

Et par ce modèle d'appliqué avec des tulipes, cernées de cercle gris clair.

Il sort tout droit de ce livre magnifique de Susan Smith.

Une première tulipe fleurit, puis la famille s'agrandit.

Et doucement germe une autre idée d'assemblage pour cette brassée de tulipes.

A suivre.....

Voici le joli village de Saint Jean de Côle en Dordogne.

Il est classé parmi les plus beaux villages de France.

Et le premier dimanche de mai, Il s'y tient toujours traditionnellement, des floralies.

Nous n'avions encore jamais eu l'occasion de nous y rendre.

Mais cette année nous n'avons pas manqué ce rendez-vous des passionnés du jardin et des fleurs.

Cette édition était placée sous le thème de l'amour.

Les cœurs, symboles du sentiment amoureux, ont donc fleuri un peu partout dans le village.

Un enchantement pour les yeux.

Le châteaux avait ouvert ses portes pour une exposition de compositions florales.

Il y avait même des parures de fleurs. 

L'église avait également profité du savoir faire des entreprises et différents fleuristes de la région.

Un vrai moment de douceur et de poésie dans ce petit village plein de charmes.