collier France
Petite création offerte à une amie cet été.
egypte artisanat
Laveurs de carreaux
Ces laveurs de carreaux sont suspendus dans le vide ...
il ne faut pas avoir le vertige !!!
Armés d'un seau et d'une mini-raclette..
ils s'attellent à laver cette façade de verre.
De vrais funambules ! Il me font penser à ces petits personnages de plastique
munis de ventouses et que l'on projette sur les façades .
Une facon pour moi, de fêter le 1er mai
en mettant à l'honneur tous ces travailleurs,
qui risquent chaque jour leur vie pour la gagner ...
Le verrier
Parties à plusieurs à la recherche de l'introuvable....
nous nous laissons guidées par une lumière....presque irréelle.
Nous voici encore perdues dans ce triangle ..non pas des Bermudes, mais de verre ...
Saurons nous, nous y retrouver dans le dédale de la boutique du souffleur de verre ???
Puis soudain le sourire d'or de la maîtresse des lieux, nous rassure et nous guide....
Et comme chaque fois nous nous retrouvons sur le toit de sa maison
qui surplombe la cité des morts.
Nous nous laissons séduire par les couleurs que le soleil sublime.
Et nous repartons les bras chargés de trésors qui deviendront
des souvenirs innestimables, au retour en France
Tapis égyptien
L'Egypte n'est pas le pays du tapis mais ils sont légions dans les rues du Caire.
On en trouve fabriqués localement en poil de chameaux.
Ou avec des scènes de genre...tout étant question de goût.
Dans mon quartier on peut voir l'artisan qui actionne son métier.
Mais si le coton est bien une culture locale, la laine en revanche est importée
de nouvelle zélande. La laine égyptienne étant de médiocre qualité pour
le tissage.
Autour de Sakkara existe de nombreuses écoles au nom pompeux d'académies.
C'est un plaisir de s'arréter pour voir l'artisan actionner son métier ...
Et un nouveau tapis prendre vie...et qui sait ? est celui qui sera magique pour
nous transporter en volant vers de nouvelles découvertes.
Les "Tents-makers" du Caire
Au pied de la porte Bab Zoueila se trouve un quartier, où je vous ai emmené
plusieurs fois ...
Pour vous mettre sur la piste ... ce panneau mural qui représente
justement ce quartier et la porte Bab Zoueila.
C'est le quartier des "tents-makers" ..ayant déjà fait plusieurs articles sur le sujet,
je me contenterai de vous offrir un échantillonnage de leurs superbes
appliqués.
Inspirés de l'art islamique des mosquées
Avec des outils souvent rudimentaires naissent sous leurs doigts ces merveilles.
Souvent inspirés par la religion.
Les versets du coran se déclinent dans toutes les écritures.
Mais à côté des scènes "balladis" : la ronde des plongeurs en mer rouge...finalement tout le monde
peut y trouver son bonheur.
Et ces deux derniers petits panneaux qui m'ont plu ... mais dont les références aux versets
m'empêchent toujours de céder à l'achat de ces merveilles
Dommage car j'aimais beaucoup le graphisme de cette étoile .
A revoir sans modération les articles que j'avais écris sur le sujet :
Patchwork égyptien (suite et fin)
Patchwork égyptien (suite et ...fin pour de bon... ou non)
Albâtre
Voici l'atelir d'un sculpteur d'albatre à El ghouna.
A l'origine l'albâtre était travaillé pour en faire des vases "canopes" : qui servaient à recevoir
les viscères des pharaons, lors de leur embaumement.
On en a retrouvé dans la tombe de Toutankhamon.
On sculptait également l'albâtre pour en faire de flacons à onguents.
L'albâtre est un minéral clair, c'est une variété de Gypse, le mot albâtre
vient du latin "alba" qui signifie blanc.
Le bloc de pierre est creusé avec un outil qui ressemble à un forét, et
dont l'artisan tourne manuellement la manivelle.
L'albâtre n'est pourtant pas forcément blanc, il peut avoir des reflets jaunes
plus ou moins foncés.
Il donne alors aux objets une belle transparence.
Moucharabiehs de la rue 9
Que se cachet-il dérrièrre ce très beau paravent en moucharabieh ???
Nous sommes rue 9, devant l'atelier du menuisier.
Ce paravent est encore brut, mais néanmoins, y fleurit déjà une très jolie
rose de nacre.
Il travaille dans la rue, et à toujours un signe aimable pour les passants.
Sa production est variée et s'étoffe même d'année en année.
Au départ des petits chevaux de bois, puis une interprétation plus locale du jouet à bascule
avec ce chameau.
Beaucoup de meubles bien sûr et de temps en temps l'âme d'enfant refait surface...
A revoir absolument ,un post que j'ai écrit sur la technique et quelques exemples
El ghouna : le souk
La magie du souk d'El ghouna continue d'opérer ...
Le chameau contribue au tour de séduction des touristes,
décoré comme un sapin de Noël et indispensable à l'ambiance.
Et qui dit souk, dit épices !
L'attrait des couleurs est superbe, mais je m'interroge ....
l'exposition à l'air libre et à la lumière est ce bon pour la conservation des épices ?
Allons pas de mauvais esprit !
La féerie des couleurs nous ramène à une vision plus enchanteresse du souk.
Sans compter les parfums qui s'évaporent entêtants, mais si magnifiquement vêtus
de leurs flacons de verre.
Pour revoir un joli article que j'avais écrit sur ce monde parfumé, suivez le lien ci dessous
El Ghouna Art village
El Ghouna est une station balnéaire qui se trouve au sud sur la mer rouge. Un royaume pour
les plongeurs...et que font les épouses des plongeurs pendant qu'ils sont au fond de l'eau ???
Elles vont se ballader au ART village, reconstitution en miniature d'un village
nubien.
Où la vie champêtre est évoquée par cette mosaique.
Tout contribue à donner l'impression d'authenticité dans un décor créé de toute piéce pour les touristes.
Aucun détail n'est oublié, dans le soucis de l'esthétique et de l'écologique... deux valeurs bien
éloignées des soucis quotidiens des égyptiens.
Pour évoquer la vie quotidienne des ègyptiens des éléments de
décor sont semés ici et là.
Comme ces "ballas" qui servent à puisser l'eau dans le Nil
ou au puits, et que les femmes transportent ensuite sur leurs têtes.
Un peu à la manière des écomusées cette reconstitution miniature fait croire à un idéal
de vie naturelle aux touristes de passage.
Le travail de l'argent
Des ciseaux qui découpent une feuille d'argent...le travail commence.
Sur le coffre fort, un autre outil indispensable : la balance.
Nous avons eu la chance de voir travailler les bijoutiers, mais pas à toutes les étapes de la réalisation
d'un bijoux.
Ici trois par trois des anneaux sont montés pour la fabrication d'une chaîne.
Un autre chauffe au chalumeau des petits anneaux.....
...qu'il montera ensuite sur des médailles.
Cet autre ajoure au moyen d'une scie un médaillon aux dessins compliqués.
Son tiroir est ouvert en dessous pour récupérer la limaille d'argent.
Quand à ces coffres lls sont entreposés à l'extérieur, mais ils ne contiennent plus rien.