dordogne-charente

Petite balade en Périgord vert, même si notre amie la vache est Normande !

Pour découvrir une ancienne chapelle sur la commune de Lussas-et-Nontronneau.

Voici les ruines d'une chapelle dédiée à Sainte Radegonde.

En 1310, l'église est mentionnée comme « maison ou celle ». Une celle était un petit prieuré ou une dépendance d'abbaye.

En 1747, pour une raison inconnue, le culte y est interdit et l'ordre de démolition donné.

Radegonde était une reine très pieuse, et épouse de Clotaire, fils de Clovis.

La pierre d'autel encore en place.

Un très joli endroit à découvrir, même si il ne reste que des ruines.

une balade à pieds nous a menés dans une forêt enchantée ... les fûts des pins s'élancent vers le ciel. Le vert tendre illumine la futaie.

Plus loin, le vieux pont ne supporterait pas une tarentelle. Mais il se montre assez solide pour nous livrer son passage.

La rivière nous accueille avec son gazouillis d'eau qui roule sur les pierres.

Sur un îlot, des Robinsons ont construit leur cabane.

La maison est désertée, et la rivière danse autour en relevant son jupon de dentelle.

Un peu plus loin, une petite cascade saute le barrage, pour continuer sa course plus calmement.

Une balade par les sentiers herbeux ...voilà ce que je vous propose aujourd'hui

L'Orchidée sauvage est une fleur qui pousse discrètement à l'abri  des regards. Elle est protégée et il ne faut donc ni la cueillir et encore moins l’arracher

Une feuille s'illumine sur notre passage comme pour signaler la fougère qui déroule sa crosse.

Toute une famille est de sortie de "bon pied" ce matin, chapeautée, comme pour se rendre à la messe dominicale des champignons.

Le soleil brille, mais il fait encore un peu frais, alors, l'arbre a gardé ses longues manches de velours vert.

Une fraicheur soudaine s'exhale d'une grotte à notre passage.

Une écume de fleurettes mousse à la surface de l'herbe grasse.

Dans les tresses des racines, la rivière vient déposer des diamants qui brillent comme de petites étoiles.

C’est le printemps !

Le ruisseau s’écoule,

les pigeons roucoulent,

c’est le printemps!

Les papillons volent,

les chapeaux s’envolent,

c’est le printemps

et tout l’monde est content

Les arbres bourgeonnent,

les oiseaux chantonnent,

c’est le printemps!

Avec le retour des hirondelles,

bientôt le retour des enfants dans la cabane enchantée.

Ce n’est pas l’arbre qui cache la forêt, mais ce très vieux buis qui jalonne notre promenade.

Sachant que le Buis est un arbuste à la longévité exceptionnelle mais à la croissance lente, on ne peut qu'être impressionné par la taille de celui ci.

(pour preuve il touche les fils téléphoniques)

L’un des plus vieux buis de France aurait un âge estimé entre 500 et 800 ans.

il se trouve à Maucomble en Normandie. Celui-ci n'est certainement pas aussi vieux.

Le bois dur des Buis était cultivé dans un but domestique :

Pour la fabrication des instruments à vents.

Et dans la région de Nontron, à la création des couteaux (je vous ai remis le lien vers l'article, que j'ai écrit , il y a quelques temps)

Hier nous avons pu admirer l'église de Lussas. Cette commune forme un couple avec Nontronneau depuis 1827, donc pas de jaloux aujourd'hui voici l'église romane Saint-Jean de Nontronneau.

Egalement fermée en ce dimanche pluvieux, nous n'avons pu qu'admirer l'extérieur.

Son porche est beaucoup plus simple que l'église saint Etienne de Lussas.

Par contre elle possède une jolie collection d’effigies.

Quelques animaux, mais également des têtes de gentes dames et cet homme à la bouche arrondie d'étonnement.

Celui-ci grimaçant.

Et que penser de ce monstre à tête de singe, dévorant un animal (dont il manque la tête)

Sachant que l'église est romane, il est toujours étonnant de voir des animaux éxotiques représentés, comme à la Chapelle saint Robert : des éléphants. (revoir l'article, en suivant le lien ci dessous)

Par un dimanche pluvieux, nous avons fait notre balade dominicale en voiture.

Petit circuit en passant par Lussas-et-Nontronneau, une commune française située dans le département de la Dordogne, plus exactement en Périgord vert.

En 1827, les communes de Lussas et de Nontronneau fusionnent sous le nom de Lussas-et-Nontronneau.

Voici donc l'église saint Etienne de Lussas, construite au XIIe siècle, elle a subi de nombreuses modifications au fil du temps.

le portail s’orne de sculptures de personnages et d’animaux.

L'église étant fermée, nous avons pris le temps de les admirer.

Comme cet étrange chien-lion qui se mord la queue.

Je connaissais plutôt, l'expression : "le serpent qui se mord la queue"

Autrefois, ce symbole était le signe du cycle éternel de la nature.

Est ce ici le même sens ?

Jouxtant l'église, ce superbe porche annonciateur d'une belle demeure.

D'ailleurs dans le village de nombreux détails très anciens. Comme cette coquille témoin de la ferveur des pèlerins.

Je pousse la porte de l'église saint Martin de Marthon (Charente). Une lance de lumière me précède.

J'ai à peine franchi le seuil, qu'une symphonie de couleurs m’accueille.

Je me retourne, et m'aperçois que le soleil hivernal m'a suivi jusqu'ici.

Le ton est donné, il ne reste plus qu'à admirer les très jolis vitraux de l'église. Ce sont des oculus.

Les vitraux, qui datent du XIXe siècle, représentent la vision de Marguerite-Marie Alacoque.

C'était une religieuse qui a été béatifiée en 1864, puis canonisée en 1920.

Un autre vitrail, représente saint Martin a qui est dédié cette église.

Pour revoir un article écrit en Égypte sur les vitraux (bien différents de nos vitraux cernés de plomb) suivez le lien.

L’église Saint-Martin, située rive droite du Bandiat, s’élevait au Moyen Âge en dehors de l’enceinte du village, dans le faubourg Saint-Martin.

L'accés a cette église romane s’effectue par un portail latéral en plein cintre. Au-dessus du portail, se trouve une niche qui était peinte à l’origine.

Les enfeus sont ces niches ménagées dans le mur extérieur de l'église. Ils étaient relativement fréquents au Moyen Âge, et étaient réservés aux défunts issus de l’aristocratie.

Le clocher carré est imposant, mais il ne doit pas nous empêcher d'être attentifs aux petits détails. Comme cette pierre médiévale qui sort de l'angle et où  figurent deux personnages assis serrés l’un contre l’autre.

Du coup, la curiosité aiguisée, nous incite, à inspecter le mur plus attentivement, et nous découvrons cette autre sculpture d'un animal, mais lequel ?

Pour le prochain article, une belle découverte lumineuse.

Pour revoir une autre église dédiée à saint Martin.