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...ce regard est celui de Jacqueline Delubac (1907-1997)

Elle possédait une exceptionnelle collection d'art, constituée dès les années 1940. Sans héritier elle en a fait don à sa ville natale , Lyon en 1993.

Rodin, le baiser (bronze 1902)

Rodin, l'âge d'airain (bronze 1895)

Rodin, le penseur (bronze 1902)

Savez vous à qui appartient ce superbe regard ?

C'est une Lyonnaise, née en 1907, d'un père négociant en soieries et d'une maman ardéchoise

Elle fut également la 3éme épouse de Sacha Guitry.

Elle fût une actrice de renom et joua notament avec Raimu.

Pour devenir une collectionneuse avisée......

Admirez le revers de manche...qui lui même ...

.....à un revers brodé !

Le costume prend autant de formes qu'il y a d'artistes, et de rôles. Car il peut être historique, contemporain , féérique...Pour cela des équipes qui travaillent en étroite collaboration. On n'imagine pas le nombre de métiers oeuvrant dans l'ombre perruquiers, bottiers, couturières brodeuses, maquilleuses...

Car il faut des dons de l'observation pour reproduire ce magnifique masque de hibou..

....ou l'écaille du croco sur ces bottes...

Et pour cette belle des rues...il faut faire preuve d'imagination pour la création de ses "escarpins de luxe"

De loin l'effet est bluffant ...mais au final la récup marche aussi à l'opéra...

Mais pour la plupart des costumes, j'ai noté quand même la virtuosité jusque dans les détails.

Et pour terminer : les bijoux, ils ont leur importance.

Bien souvent fabriqués de toutes pièces.

Ils doivent donner l'illusion du vrai.

De personnages emblématiques comme Roméo et Juliette dans une adaptation surprenante des costumes de Enki Bilal

En passant par Cendrillon et son prince

Les mises en scène des costumes sont valorisantes et savament éclairées. Parfois théatralisées comme pour les "flutes enchantées".

On découvre tout un monde de couleurs.

Sans compter la découverte des coulisses, avec les différents corps de métier qui oeuvrent pour la création des costumes.

En accord ave le metteur en scène le concepteur de costumes doit faire preuve de savoir faire et d'une grande créativité.

Un zoom sur ce costume qui me fait penser aux parterres de buis des jardins à la française. Un effet obtenu grâce à des volutes de morceaux de mousse. Sur la jupe de soie des paquerettes sont peintes à la main.

Quel est ce monde étrange prisonnier de ses vêtements de scénes et d'illusions ?

Ou l'apparence du vêtement déroute ...

...où la créativité des habilleuses exacerbe les rôles ...

Un monde où l'on joint la parole aux gestes dans un frou frou de plumes, et dans l'élévation d'un chant de cygne rouge ?

Où les jeux d'ombres et de lumière....jouent la comédie fantastique...

Un monde peuplé d'êtres étranges et de rêves éveillés ....

Un monde où les couples d'amoureux célèbres sont figés dans leur amour éternel.

Portrait de femme de Michiel jansz Van Miereveld, Delft 1625

Peut on passer devant ce regard, sans qu'il nous interpelle ??

Le soucis du détail dans la matière des tissus, jusqu'aux reflets de lumière dans les soieries de la robe.

Cet autre portrait de femme est du même auteur et date de 1631

Comment est ce possible, à ce point de rendre le détail aussi réel ? Et toujours cette lumière qui chatoîe, malgré le sujet triste et les couleurs sombres

La main si vivante posée sur le tapis moelleux.

La lecture, un tableau qui m'a beaucoup touché. Il est l'oeuvre de Henri Fantin-Latour.

Avec ce détail qui évoque simplicité et féminité.

Sourire enfantin, boucles blondes. Quels rêves derrière ce front de petite fille.

De Charles Degeorges. Buste de Bernardino Cenci 1870. Une pose sérieuse, comme si déjà l'enfance s'effaçait.

Bronze de Marie-Louise Burnot 1928

La sagesse d'une coupe de cheveux irréprochable, mais le dessin à peine exquissé d'un sourire malicieux.

Détail dune oeuvre de Suzanne Valadon. La santé de bonnes joues colorées, mais le regard empreint de nostalgie.

Marie Coca et sa fille, 1913.

Autre détail d'une oeuvre de Jacques Emile Blanche, intitulé la panne, les femmes de 1905. L'attitude d'une enfant éffarouchée, mais le regard frondeur.

Pour les 400 ans le Québec a eu aussi droit à sa cité idéale dans le quartier des états-unis. En haut de la fresque les mohicans voguent vers la silhouette reconnaissable du château Frontenac.

Entre ciel et cité engloutie, un gallion se profile.

Une ville à jeté l'ancre dans les profondeurs.

Cette cité idéale à aussi son mur peint. On aime y faire la fête et y jouer de la musique.

Dans le style d'un bande déssinée, on rappelle que la neige fait aussi partie du quotidien.

Les oies sauvages vous montrent le chemin des grands espaces.

Voici la fresque du Mexique

Le baiser de l'homme à la lune.

La cité idéale Egyptienne...bien éloignée de celle du Caire.

Quelques détails comme Hannubis, gardien des morts.

L'oeil sacré d' Horus.

Les enfants royaux représentés le doigt dans la bouche...les filles sont toujours plus pâles que les garçons et ont les cheveux courts et les laissent pousser à la puberté. Quand aux garçons qui vivent dehors et son donc plus bruns de peau ils ont une tresse qui est coupée à la puberté.