La vie en Ukraine puis Egypte à Lyon, Bordeaux et maintenant en Périgord . Avec toujours le patchwork comme passion.
Comme je vous l'annonçai dans l'article précédent, l'île de Nantes est un formidable terrain de jeu, dont se sont emparés les artistes.
Voici entre autres quelques une de ses réalisations.
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Vestige du passé portuaire de Nantes, la grue jaune est classée monument historique. Elle servait à lever les blocs de bâteaux pour le montage sur câle.
...et bien sûr, il est interdit de monter sur la structure !
J'ai traversé le pont d'Anne de Bretagne pour me rendre sur l'île de Nantes.
Ici, le quartier raconte son histoire idustrielle liée aux chantiers navals.
De là, on aperçoit Le Maillé-Brézé, c'est un bâteau militaire devenu musée naval.
Depuis, le début de mes visites à Nantes, je suis la ligne verte. C'est un parcours tracé au sol, et qui permet de découvrir la ville et ses centres d'intéréts. Un excellente façon de voir le meilleur sans avoir le nez sur la carte.
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Sur cette rive, les anciennes structures, sont revalorisés....bulles vertes. (jardins, plages, solarium, piste cyclable)
L'histoire du quartier est en train de s'écrire et s'appuie sur l'ancien patrimoine du port.
Quelques vues sur le port
La rue d'Ancin est une des ruelles étroites, donnant sur le quai de la Fosse, où se concentrait la prostitution.
Avec l'accord des riverains, les élèves d'un école d'art graphique y ont peint une fresque.
Avec l'accord des riverains, les élèves d'un école d'art graphique y ont peint une fresque.
Car cette rue avait la particularité d’abriter des « maisons de dentelle », autrement dit des maisons closes jusqu’en 1946.
Il y à toute une symbolique lié au passé de cette rue, et aux noms des différents établissements de l'époque.
“Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.”— Déclaration Universelle des droits de l'homme"
Au XVIIIe siècle, Nantes devient le premier port négrier français
Sur les quais de Loire, un vaste mémorial rend hommage aux victimes de l'esclavage.
Par ce mémorial, Nantes à le mérite d'assumer son passé négrier.
Sous les quais, un passage souterrain (fermé, lors de ma visite à Nantes)) évoque l'enfermement des esclaves dans les cales des bateaux.
Sur l'esplanade 2 000 plaques commémoratives rappellent les expéditions négrières parties de Nantes
Voici le cour Cambronne, un square en plein centre. C'est une promenade bordée d'élégants immeubles classés.
En son milieu trône la statue du général Cambronne, enfant du pays.
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Cambronne est un officier général français qui a servi sous Napoléon. Fidèle parmi les fidèles à l'Empereur.
Voici l'écolière de Philippe Ramette
Et du même artiste, voici l'homme qui fait un pas de côté. La statue se trouve place Bouffay. Elle rend hommage à la ville et à son engagement pour la culture.
Définition du mot transgression : Action consistant pour quelqu'un à aller à l'encontre d'une loi ou d'un ordre. Voilà pourquoi la loge d'entrée du cours Cambronne a pris une tout autre fonction.
Voici l'opéra de Nantes, il se situe sur l'élégante place Graslin, entiérement piétonne.
Elle est agrémentée d'une fontaine à jets bouillonnants , qui s'animent par moment.
L'édifice de l'opéra est encore plus beau, eclairé de nuit.
Les dessins des candélabres de la place, sont inspirés des grands lustres du théâtre. Ils ont, paraît-il, beaucoup fait parler les Nantais.
Autre lieu emblématique de Nantes, la célèbre brasserie de la "Cigale", classée monument historique depuis 1964.
Dès ses débuts, elle attire bourgeois nantais et artistes se produisant au théâtre Graslin. Il y a peu, un reportage TV vantait cette brasserie renommée, avec ses 800 couverts quotidiens. Rien que le soir il y a trois services. Inutile de vous dire qu'il vaut mieux réserver.
On y vient surtout pour le décor art nouveau, elle a été inaugurée en 1895.
Le décor du bar.
Profusion de détail de mosaïques.
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La place Royale, située dans le centre-ville de Nantes. Sa fontaine a été inaugurée en 1865. A son sommet, une statue de marbre blanc représente la ville de Nantes. Les autres staues représentent la Loire et ses affluents (L'Erdre Le Cher le Loiret La Sèvre)
Tout près de la place Royale, la rue Crébillon. Cette rue, très commerçante, a donné au vocabulaire nantais le verbe "crébillonner" qui signifie : traîner en faisant ses courses.
Rue de la fosse, on découvre de très belles et anciennes boutiques, avec façades de bois, comme autrefois.
Comme l'emblématique librairie Coiffard (bien connue des dangeureuses Nantaises) avec sa très belle enseigne d'un esclave qui lit et qui se trouve sur le balcon du premier étage.
Pour un séjour à Nantes, voici le plus petit hébergement proposé.
Inauguré en 1843, sous le règne du dernier roi Louis-Philippe, le Passage Pommeraye doit son nom à un jeune notaire, Louis Pommeraye, qui rêvait de transformer un quartier insalubre et mal famé en un passage de commerces luxueux.
Organisé sur trois niveaux autour d’un escalier monumental, le passage devient très vite un lieu de mode, de promenade, d’emplettes et même de flirt pour la bourgeoisie nantaise.
Les célèbres statues d’adolescents « songeurs » qui ornent le grand escalier sont les allégories du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, des Beaux-Arts, du Spectacle, des Sciences et du Commerce maritime.
C'est l'un des plus beaux passages couverts d'Europe.
À la fois jardin scientifique et jardin d'agrément, le jardin des Plantes est un parc à l'anglaise en plein cœur de la ville de Nantes. Il est classé "jardin remarquable"
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Le banc géant est l'oeuvre imaginée en 2013 par Claude Ponti
Les serres datent du 19 ème siècle. Trois siècles mis à profit par les navigateurs Nantais, pour enrichir les collections de plantes
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J'entends les rires d'enfants...la mer moutonne et le soleil est chaud malgré une petite brise qui retourne une ombrelle...
L'air est vibrant de chaleur, j'entends les cigales qui grésillent ...
Encore une évocation de la couturière ...Si l'entrée ne m'attire pas ... ce qui se passe au delà évoque le calme et le chant de la mer.
Un présence précieuse et tout à la fois réelle et irréelle ...
Quoi de plus gracieux et fragile qu'une nuque. Un geste élégant et beaucoup de sobriété dans ce portrait qui dit tout sans rien dévoiler.
Une force étonnante, bien que le sujet semble encastré dans le cadre. le contraste est saississant entre la pureté du vêtement et le regard qui n'est déjà plus celui d'une enfant.
Tout à fait le genre de cadrage que j'aurai pu faire en photo....
...en quelques sortes du patchwork et de la teinture ..
