Une visite nocturne au temple de Kom
Ombo, avec la lune pour témoin..entre les ''solives''
du toit.
Les ruines de ce temple gréco-romain,
dominent le Nil.
Sa structure est inhabituelle, puisqu'il a
deux entrées et deux sanctuaires.
C'est parce qu'il est dédié à deux dieux.
Le côté droit à Sobek, le
dieu local, à tête de crocodile.
Le côté gauche, le dieu à tète d'épervier,
Haroeris (Horus le grand). Dieu de la médecine.
A ne pas confondre avec Horus à tête de
Faucon, fils d'Isis et d'Osiris.
Autre dieux ici représenté à tête d'Ibis dieu
de la connaissance, Athor déesse de la beauté et
de l'amour, représentée avec des cornes de vaches
sur la tête.
Et Sehkmet, femme à tête de
lion,déesse de la guerre.
Voici le pharaon, en train d'honorer le dieu Sobek, en
lui apportant des offrandes.
Il n'y a plus de crocodiles dans le Nil, depuis la
construction du haut barrage d'Assouan.
Le temple étant aussi dédié au dieu de la médecine,
de nombreuses allusions sont gravées sur les murs,
comme
des instruments chirurgicaux, ou cette femme en train
d'accoucher à la mode égyptienne de l'époque : c'est à dire accroupie.
Détail, architectural, selon notre guide...cette
encoche entre les blocs, était un logement
pour insérer une cheville de bois, garant de la
solidité du mur et de la cohésion des blocs de
pierre entre eux.