egypte vie quotidienne

Cette petite plaque de métal se trouve dans un resto du Caire, et elle m'a inspirée un peu d'humour pour le début du ramadan.

"Take it...."

"...or leave it."

Juste avant notre départ, nous avons eu la chance de visiter le chantier du métro du Caire.

Je ne m'attarderais pas sur les explications techniques, car je ne suis pas assez calée pour ça. Tout ce que je peux vous dire : c'est que cela représente des milliers de connections electriques.

Voici le tunnelier, énorme machine souterainne, qui creuse la galerie qui servira de passage au métro. Il est assisté ici de 2 bulldozers et d'une grue.

Pour évacuer les tonnes de gravats, le chantier est ici à ciel ouvert. On peut donc mieux comprendre la configuration du chantier. Avec ses trois niveaux, le plus bas où circulera le métro, l'intermèdiaire où se trouve toute la partie technique et de mise en sécurité, et l'étage supérieur nommé billeterie.

Voici les rails avant la pose des traverses.

Entre deux stations, l'impressionnant tunnel qui après avoir été creusé et "tapissé" de plaques de béton.

J'ai jeté un dernier regard sur l'Egypte et ses ombres chinoises.

C'est un pays plein de contrastes et de contradictions.

Qui cherche encore sa voix.

Où le système "D" pallie à bien des manquements.

Où très souvent on sourit au détour d'une ballade ..

Il est certain que je ne regrétterai pas la pollution et le bruit.

Et même si ce ne fût pas toujours idyllique, j'ai emporté avec moi de beaux souvenirs d'un pays attachant. C'est pourquoi je n'ai pas de regret car j'ai le sentiment d'avoir vu et fait beaucoup de choses en 4 ans.

Le déménagement parti...

Un dernier coup d'oeil sur le balcon ... où les travaux de ravallement de l'immeuble d'en face vont bon train...

Nous nous élançons dans la circulation...

...et la pollution...

Pour un ultime au revoir de Maurice à sa mosquée préférée. Pour l'instant ésseulée au bord de la route, l'urbanisation galopante ne la laissera pas seule longtemps.

La sécurité routière est un vain mot en Egypte. Des chargements mal arrimés ne vous mettent pas à l'abri d'une tuile (ou d'une brique)

Des cargaisons qui se déversent sur la route, si c'est de l'eau ça peut aller. Pour ma part ce fût une dizaine de bouteilles de gaz qui dévallèrent du pick up, et que mon taxi a eu bien du mal à éviter.

Que dire aussi de cette manie (irresponsable) de conduire avec les enfants sur les genoux.

On peut s'en remettre à Dieu pour la sécurité.

On peut également suspendre amulettes, quolifichets en tout genre au rétro, comme tout égyptien qui se respecte.

On peut aussi essayer de se la jouer moins "matcho'' et avoir une attitude plus responsable... tout en restant raisonnable !

Peut être se conformer aux panneaux de signalisation ...

Le dernier chauffeur de taxi que nous avons pris, m'a passablement énnervée...il conduisait en téléphonant, conduisant avec son coude droit et changeant les vitesses avec sa main gauche ! La conversation a duré toute la course c'est à dire une demi-heure, le temps d'avoir quelques frayeurs !

Il y a manifestement encore beaucoup à faire au niveau de la sécurrité routière. Je ne vous ai pas parlé des piétons car ici on a nulle considération pour eux.

Tout en un, mais il fait le maximum. Voilà bien le système "D" égyptien incarné avec ce vélo de vendeur des rues.

Si en France on a pas de pètrole mais des idées...Les égyptiens ne sont pas en reste pour la débrouille. De vieux pneus repeints vous font une déco très vintage.

Pas de pare-soleil au pays de Ra, qu'à cela ne tienne, il y a le journal.

J'espère que vous n'avez rien contre un peu de lêche vitrine à Hurgada ?

Cela m'amuse toujours d'y voir que les mannequins sont blancs et blonds.

En tout cas c'est la pleine saison des grenades, et donc le moment de déguster des jus de fruits frais.

Les fumeurs trouvent les pièces détachées pour leurs chichas.

Et des montagnes de tabac aux arômes divers et variés.

Voici la shapa ou pierre d'alun, elle régule la transpiration en combattant les bactéries responsables des mauvaises odeurs. Elle peut aussi, être utilisée pour stopper les saignements dus aux coupures.

C'est la fête la plus importante de l'islam. Les familles musulmanes sacrifient un animal pour cette occasion.

Je sais que vous êtes toujours partants pour voguer sur le NIL !

Alors pourquoi se priver d'une ballade en felouque.

Larguons les amarres.

Notre felouquier est prêt à embarquer.

Le bord s'éloigne.

Ah ! on a juste oublié la bouée !

Quelques photos suffisent parfois à recréer une ambiance, comme le calme qui régnait sur la marina d'Hurgada ce jour là.

Et puis dans le tumulte des voitures, le passage d'un chameau dans la rue principale ..rien n'est incongru !

Une image naïve et colorée de ce petit port de pêche devenue usine à touristes.

Mais certaines choses restent immuables.