Patchwork en Egypte (suite)
Quand ils ne sont pas en train de regarder un match de foot...
les khiams éxecutent dans leurs petites échoppes, des appliqués.
En principe c'est le père de famille qui dessine sur la toile de fond.
Il puise son inspiration sur les murs des mosquées.
Assis en tailleur, dans la boutique. Ce sont ses fils ou ses jeunes frères qui appliquent ensuite,
les pièces de tissus. Pour cela, ils utilisent un point caché . Les outils sont sommaires :
Ils utilisent une aiguille que je qualifierais de "pieu", et des ciseaux énormes,
par rapport à la finesse du travail. Ce qui prouve d'autant plus leur habileté.
La concurence forcenée des tissus déjà imprimés, a obligée les khiams
a revisiter la fonction première des appliqués.
Ils ont donc adapté leur pièces, qui trouvent maintenant leur place dans l'intérieur des maisons.
Nappes,coussins,panneaux mureaux, etc...
A suivre...