Voili, voilà ! fidèle aux poste, pour poster mes bulles de printemps. Et n'allez pas dire que "je coince la bulle" !

D'ailleurs savez vous d'où vient cette expression, qui veut dire se reposer ?

Eh bien, du jargon militaire et empruntée à l’école de Saint-Cyr, au milieu du XXème siècle.

"A l’époque, dans un mortier d'artillerie, il existait une plaque qui, pour que l'engin soit opérationnel, devait être parfaitement horizontale, ce qui se vérifiait à l'aide du niveau intégré. Lorsque la bulle de ce niveau était « coincée » entre ses deux repères, le mortier était prêt à être utilisé. Les artilleurs n’avaient plus qu’à attendre les instructions et cela pouvait être long voire, très long…alors quoi de mieux qu’une petite sieste pour patienter ."

Et pour illustrer le thème des courbes de ce QAL , voici un ancien article tout en rondeurs.

Le bourg est minuscule, et la commune compte des hameaux plus importants que lui.

Mais avec cet article, vous allez découvrir que ce tout petit village est plein de ressources et de surprises.

Tout d'abord sur la place du village se trouve l'association : Les Jardins du Bandiat . Ce sont des chantiers d’insertion.

Son but est de mettre en place une activité jardinage en faveur de l’insertion des personnes les plus éloignées de l’emploi.

J'y achète très souvent leurs confitures, qui sont aussi délicieuses que variées dans l'association des goûts.

Perchée sur une colline, son église romane domine la rivière du Bandiat.

Elle date du XII ème siècle.

Dans le cimetière attenant, la tombe d'un révolutionnaire jacobin.

En effet Jean Allafort était maitre de forges à Etouars en 1779.

Au commencement de la révolution, il est élu à la convention nationale pour représenter le département de la Dordogne.

Au mois de janvier 1793, il vote la mort de Louis XVI.

Dans l'église dédiée à Saint Antoine, un vitrail moderne le représente..

Saint Antoine de Padoue, grand voleur, grand filou, rendez ce qui n’est pas à vous !”

En effet, il est d’usage d’appeler à la rescousse Antoine pour retrouver des objets perdus. Mais pourquoi ?

On raconte qu’un novice voulant quitter l’Ordre déroba à Antoine son psautier.  Antoine pria pour le retrouver et le novice, repentant, rapporta l’ouvrage.

Voici la cuve des fonds baptismaux, elle date du XIII ème siècle, et provient de la cathédrale d'Angoulème.

Un lion et un aigle représentent saint Marc et saint Jean.

Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Avouez que Souffrignac, vous en a appris de "belles"

Nous voilà partis pour une balade dans les couleurs pures de notre campagne. Nous sommes bien en Périgord vert , et à 5 kms de là, nous sommes en Charente.

D'ailleurs nos pas nous y mènent, à Souffrignac, et plus exactement au moulin de Biée.

Le moulin est muni d'une roue à aube. Ses pales sont entrainées par le courant de l'eau, et il est dommage de ne pouvoir vous restituer son bruit si particulier et apaisant.

Cette année la rivière, Le Bandiat, est particulièrement haute.

Nous quittons les sentes humides, fief de la mousse moelleuse.

Toujours des petits détails à découvrir ici où là.

Et la majesté des paysages, bénis par un rayon de soleil, traversant les nuées.

J'ai déjà fait plusieurs articles sur ce charmant petit village de Dordogne, célèbre pour sa parade des dindons chaque 11 novembre.

En été, chaque mardi soir, un marché des producteurs se tient sur la place. Il a un succès fou, car c'est l'occasion de manger sur place des produits frais et locaux.

On apporte ses couverts et son assiette et on fait son menu.

Certains poussent même le luxe à dresser nappes et chandeliers.

On trouve un pigeonnier, comme un peu partout dans la région.

J'aime beaucoup ces tours anciennes, sentinelles aux portes de temps révolus. Il est triste de ne plus les voir roucouler comme autrefois, avec le vol des colombes et pigeons.

Le bâtiment du four banal, qui a été appelé selon les époques : pigeonnier ou pavillon, est la propriété de la commune de Varaignes.

La sauvegarde et la restauration des lieux et du four ont été confié à une association.

Elle se nomme« Gardarem lo forn banau de Varanha » 

C'est de l'occitan et peut être traduit par la phrase : « Gardons le four banal de Varaignes »

Dans le centre du village se trouve le Château avec le musée des tisserands et de la charentaise.

(j'ai déjà fait un petit article sur le sujet)

Tout nous rappelle le passé médiéval, de ce village.

La boite à livres et ici tout à fait dans l'air du temps.

Voici les halles couvertes, qui a défaut de marché, s'anime en été de soirées brochettes.

Vous l'avez compris, les habitants de ce petit bourg aiment la convivialité des repas partagés.

Je continue mes bulles de printemps.

Comme les bulbes des fleurs se préparent secrètement en terre, mon projet mûrit lentement.

Je ne sais toujours pas où va me mener ce challenge, mais je suis sûre qu'une idée émergera le bon moment venu.

A revoir des tulipes bien matelassées.

Nous avons eu les premières gelées, il y a deux semaines.

C'est toujours intéressant d'observer la créativité de la nature, comme l'eau qui gèle dans les flaques.

Si nous n'aimons pas le froid, on peut se consoler en considérant ses bienfaits sur notre moral.

En effet, il est avéré que les basses températures diminuent tension, fatigue et humeur négative. Et même, que cela pourrait agir sur la perte de poids. Après les fêtes ce n'est pas négligeable !

En tout cas, j'ai pris plaisir, à faire le tour de mon jardin, pour admirer la sauge, dont le fin duvet s'est couvert de givre.

Le buis s'est ourlé de cette délicate pellicule de glace.

En entendant la météo, j'ai pris les devants pour protéger les cactées du jardin. Voilà mes petites serres personnelles et écoresponsables. Ce sont des verres qui ont été partiellement cassés, mais que je n'ai pas mis au recyclage.

Et une jolie tasse que j'avais depuis très longtemps et que je n'ai pu me résoudre à jeter. Elle fait son petit effet dans la rocaille.

Oui, bien sûr avant de prendre la voiture, il faut gratter le pare-brise. Mais je n'ai pu m'empêcher d'admirer ses aiguilles de givre sur le rétro.

Aujourd’hui quelques photos d'un petit village proche de chez nous : Javerlhac.

Petite commune de Dordogne, en région Nouvelle Aquitaine. Elle est intégrée au parc régional du Périgord-Limousin

La rivière le Bandiat traverse la commune. Sur ses rives un pigeonnier et un moulin à eau pour la fabrication d'huile de noix.

Le château du XVIème est inscrit au titre des monuments historique.

L'église Saint-Étienne date des XII ème et XVI ème siècles.

J'aime son jolie clocher torsadé.

Actuellement, une grue se trouve dans le centre de Javerlhac pour restaurer le pont qui enjambe la rivière.

Tout au long de l'année 2020, je me suis exercée à trouver une famille à des blocs orphelins, qui provenaient d'un patchwork nommé"Antique wedding" de Di Ford.

Il me reste encore trois de ces blocs.

A chaque fois, je l'utilise comme point de départ d'un quilt médaillon.

Voici le numéro 11, point de départ d'un nouveau projet de quilt médaillon.

Première étape, je le bascule sur sa pointe, en lui ajoutant des angles.

Un tissu assez particulier assez difficilement "casable"

J'ai décidé de vous donner les avancées de mon QAL, chaque semaine.

Voici donc les 4 premiers blocs, simplissimes, mais tout en rondeur, comme le demande le thème de cet année: "les courbes".

Les couleurs acidulées des tissus Tilda, que j'avais en réserve, et achetés aux puces de Léognan.

Nous n’aurons pas la chance cette année de nous faire plaisir sur cette merveilleuse caverne d'Ali-Baba que sont ces puces. Espérons qu'elle reviendrons bien vite en février 2022.

Le moral est pour beaucoup de personnes bien morose.

Alors rien de tel que prendre l'air si on en a la possibilité.

Je vous livre quelques pépites, à monter en bijoux, pour se parer de bonne humeur.

Tout comme le faisait Lalique, pour créer ses bijoux, inspirons nous de la flore.

Une jolie broche aux couleurs chatoyantes.

Pourquoi ne pas voir ici, une rivière de chrysoprases, cette pierre semi-précieuse est justement une pierre de renouveau favorisant les nouveaux départs dans la vie. Elle fait également grandir l’espoir, l’intuition et la chance. Tout ce dont on a besoin en ce moment.

Voici une petite feuille dont les couleurs feraient merveille en pendentif.

Et pour terminer un joli "boa", non pas de plumes, mais de mousse.

J'ai découvert que les plumassiers du 19 ème siècle ont contribué à l'extinction de certaines espèces d'oiseaux, pour satisfaire la mode de l'époque.

C'est le cas par exemple des oiseaux de paradis.

Je suis en train de lire un livre :"Le voleur de plumes" de Kirk Wallace Johnson.

Le livre raconte l'histoire d'un jeune musicien virtuose qui commet un casse dans le musée d'Histoire naturelle pour voler des centaines d'oiseaux entreposés là depuis plusieurs décennies....

Loin de ces tourments, deux tourterelles filent le parfait amour sur notre figuier.

Quelques flacons Lalique ...

Ou revoir quelques jolies plumes ...