bordeaux

En balade dans les rues de Bordeaux....quelques photos pour vous faire découvrir l ambiance de Noël. 

Le sapin tout en verre devant la cathédrale Saint André. 

Sans doute plus joli éclairé la nuit. 

Certains magasins font de beaux efforts pour les décorations de Noël.

En avant pour la nuit de Noël...

La crèche de la cathédrale Saint André de Bordeaux. 

Souvent lors de mes balades urbaines, je photographie des tags.

Le premier de cette série a été pris rue Saint James à Bordeaux.

Puis cette signature particulière A-MO est apparue peu à peu sur les murs de la ville, accompagnant des portraits d'animaux.

A-MO a développé une technique très personnelle qui consiste à peindre en superposant des signatures stylisées.

Pour ma part je n'avais vu que les portraits, mais c'est vrai qu'en m'approchant, j'ai pu distinguer une superposition de mots de tailles et de couleurs différentes.

C'est pourquoi les œuvres ont deux lectures... De près et de loin.

A-MO  est un artiste autodidacte né en 1982, qui vit à Bordeaux et qui s'est initié à l’art urbain à la fin des années 90.

Une balade dans les rues de Bordeaux en juin, avec toujours mon APN à l'affut ... pour y découvrir de l'insolite.

Commençons par un peu de gaieté et de couleurs.

Un chien funambule.

Un passe-muraille facétieux.

Des tags dans différents quartiers.

Devant le musée de la marine, une sculpture monumentale d'un requin argenté de  Philippe Pasqua afin de sensibiliser à la surpêche.

Le chat de Geluck a pris ses quartiers d'été sur le quais de Bordeaux.

Cette exposition gratuite s'appelle "le chat déambule".

Ces 20 géants de bronze traitent avec humour, poésie ou dérision de toutes sortes de sujets.

Avec cette exposition, Geluk veut ainsi rendre hommage au courage des dessinateurs de presse.

Toutes les œuvres portent un nom.

Ces sculptures pèsent chacune entre 800 et 1200 kilos ont comprend que le chat ai besoin d'aide pour jouer "les petits rats d'opéra".

Petit clin d’œil à nos amis Belges, une preuve supplémentaire de leur sens de l'autodérision.

Passée par Paris, l'exposition n'avait subi aucune dégradation ...mais on ne peut pas en dire autant de son séjour Bordelais....

L’une des sculptures a été taguée le soir de la Fête de la Musique, un des oiseaux présent sur une autre œuvre a également disparu…

Quand à la souris qui déambule sur le fil, sur cette photo, elle a depuis disparue. Il est difficile de croire que le chat l'a dévoré....

L'exposition est en plein air sur les quais de Bordeaux, entre le miroir d’eau et l’esplanade des Quinconces, depuis la mi-juin 2021, et jusqu'au 19 septembre 2021.

Voici une de mes rues préférées à Bordeaux. La rue Saint James, prononcer "Jame" à la française, c'est la traduction de Jacques en occitan. La grosse cloche de Bordeaux est le beffroi de l'ancien hôtel de ville. C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. C'est une voie de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Hormis le côté historique de la rue, Il y règne une atmosphère particulière, et enseignes et boutiques y sont sans doute pour quelque chose.

J'aime ces objets qui portent des noms énigmatiques et parfois même confidentiels.... si ici, il s'agit d'un plat, à l'origine c'était un meuble constitué d’une colonne centrale soutenant 2 ou 3 plateaux. Avant le début du repas, le personnel déposait sur ces plateaux l’ensemble des plats avant de disparaître. Pas d'oreilles indiscrètes pour les rendez vous galants ! Mais cette enseigne est surtout le ralliement des gourmands bordelais. 

Du nougat, des berlingots et autres sucreries à gogo ! Pour ma part j'ai acheté des violettes, tout le goût de mon enfance.

Ici on trouve l'introuvable, et le voyage est garanti ! Rien que pour les poivres ....lansong, java,Penja, Assam, kampot, Madagascar, Malabar, Vietnam, Pondichery .....

On peut continuer de voyager ...dans le monde.

Ou dans le temps, puisqu'il existe également une boutique qui vend des reproductions de produits anciens. On retrouve les ardoises d'écolier, les jouets en bois, les cruches en plastiques de la cantine ...et même de quoi se fabriquer une suspension avec le fil électrique gainé de tissu.

Bordeaux est une ville qui porte le nom et la couleur de son vin. Alors inutile de vous dire que pour les bordelais le vin c'est une culture, voire même pour d'autre une religion !

La caisse en bois devient alors très tendance sur les portes bagages bordelais, là où ailleurs l'on y place la vulgaire cagette.

Elle devient une marque d'appartenance et de revendication très bordelaise.

Pour terminer ma série d'articles sur le musée des sciences et de la nature de Bordeaux, je concluerai sur l'exposition temporaire : "Girafawaland"

Tout un monde imaginaire, mais très inspiré des découvertes de l'explorateur David Livingstone.

Je me suis un peu replongée sur ce personnage emblématique de l'époque victorienne. Une vie riche d'aventures qui ont contribuées à faire de lui un mythe.

"David Livingstone (1813-1873) était un médecin et explorateur écossais qui contribua à la fois au développement et à la promotion de l'empire commercial britannique d'une part, à la lutte contre la traite esclavagiste d'autre part."

(source Wikipédia)

Il consacra également une partie de sa vie à rechercher des sources du Nil.

A partir de ce sujet sérieux, l'exposition se développe et s'articule autour de la girafe et d'un pays imaginaire : "Girafawaland"

A la manière des grands explorateurs, n y découvre alors la culture, l'art , les coutumes, les instruments de musique de ce pays. 

Ici une très belle collection de masques.

On y présente également les coutumes vestimentaires, et les dernières tendances à la mode.

Les philatélistes seront ravis de découvrir la variété de pelage des girafes qui orne les timbres de ce pays.

On peut également admirer un très bel échiquier, totalement inédit.

Avec les rois, les reines, les sorciers et les guerriers.

Tout est frappé à l'effigie de la girafe, jusque sur les paquets de cigarettes.

Je souhaite une joyeuse fête aux Catherines. Et vous propose de  revoir un article

Avez vous remarqué que dans les musées de sciences, il y a souvent des animaux étranges. C'est un peu le principe me direz vous de faire découvrir des espèces inconnues.

Je vous épargne le moutons à cinqs pattes et le veau à deux têtes du musée, et qui sont parfois un peu les vedettes, surtout pour les enfants.

Mais plutôt tout un monde de "bêtes curieuses", bien réelles.

Voici le grand Bilby, que j'ai d'ailleurs trouvé tout petit.

Il a un museau pointu, de grandes oreilles, une ouïe fine, un odorat perçant mais une vue basse. Eh oui, on ne peut pas être champion sur tous les plans.

Un peu plus célèbre, mais néanmoins assez rare, l'ornithorynque.

Avec son pelage de taupe, sa queue de castor et son bec de canard. Il pond des œufs tel un oiseau mais allaite ses petits comme le mammifère.

En sommes, il ne fait rien comme tout le monde.

En arrière plan, l'écureuil roux, et devant le Lièvre sauteur d'Afrique du Sud.

En réalité il ressemble plus à une gerboise géante.

 Il a de grands yeux et des oreilles qui se replient pour empêcher la terre d'entrer lorsqu'il creuse

Le Céphalophe bleue est une petite antilope qui vit en Afrique. Sa robe est brune avec un reflet bleuté, d'où son nom.

Le Lycaon est un mammifère carnivore qui vit exclusivement en Afrique centrale, dans les steppes et les savanes. Il est aussi appelé « Loup peint » ou « Chien sauvage africain ».

Le couscous tacheté est une espèce de marsupial arboricole nocturne à longue queue préhensile et à épaisse fourrure tachetée.

Le diable de Tasmanie est un marsupial carnivore ne vivant qu'en Tasmanie.

Je ne sais pas si il doit son nom au fait qu'il a longtemps été considéré comme une menace pour le bétail et a  donc été chassé impitoyablement jusqu’à ce qu’il devienne une espèce protégée.

Ou à cause de sa fourrure noire, l’odeur forte qu’il dégage lorsqu’il est anxieux, son hurlement fort et inquiétant et son tempérament agressif envers ses congénères quand il mange.

Voilà j'espère que vous avez pris plaisir à découvrir tous ces animaux un peu méconnu.

Je vous avais promis une jolie surprise dans cet article ...la voici, dans l'espace du musée des sciences de Bordeaux, spécialement dédié aux tous petits.

Les petits enfants ont un don d’émerveillement tout neuf, que le monde des grands ne pollue pas encore.

Comment ne pas s'attendrir devant ce faon caché dans les longues herbes . Les petits enfants le reconnaissent avec des cris de joie en l'appellant spontanément "Bamby"

Ces petites salles plus intimistes que le reste du musée donnent à découvrir les animaux et leurs petits.

Les mises en scènes et l'éclairage sont particulièrement soignés. Et on a l'impression de surprendre un moment d'intimité au fond du terrier.

De doux moments de tendresse familiale qui font chavirer le cœur des petits enfants.

Car tout naturellement les petits d'animaux les touchent, bien davantage encore que leurs ainés.

Du plus grands des "petits"...

Au plus courant.

Une jolie découverte.

Quand on vient ce musée avec des enfants, c'est pour leur faire découvrir grandeur réelle des animaux qui peuplent leurs livres de contes.

Ce sont les incontournables espèces telles que les girafes, rhinocéros, lIons ...

C'est ainsi que beaucoup d'enfants s'extasient devant l'imposant ours polaire qui n'a rien à voir avec l'ourson des contes.

Ils peuvent aussi prendre la mesure de la taille d'une girafe et de son long cou.

Ou réaliser la dangerosité d'une machoire de crocodile.

Certains de ces animaux ont une côte de sympathie toute acquise, auprès des enfants.

Et puis approcher un animal d'aussi près sans se faire dévorer ou même piétiner, c'est quand même bien pratique.

"Même pas peur !"

A l'aspect éducatif d'une telle visite, s'ajoute la sensibilistion au règne animal et à sa protection.

Ce jour là, si j'ai autant apprécié ma visite du musée, c'est aussi grâce à l'enthousiasme des enfants autour de moi, qui le visitaient.

Mais je dois dire que je n'étais pas au bout de mes surprises, car un espace est spécialement dédié aux tous petits enfants. Nous avons été autorisés à y pénétrer, bien que nous n'avions pas de petits avec nous...

Une jolie surprise pour la suite de la visite dans le prochain article ...à bientôt