Cet hiver j'ai commencé un nouveau projet tiré de ce livre, emprunté au groupe de Montbron où je me rends tous les lundis après midi.

Il s'agissait de confectionner 80 petites fleurs de 4 modèles différents et d'ensuite les appliquer.

Mais ce ne sont pas des hexagones et donc pas un jardin de grand-mère.

Voici donc ma version. 

Mes petites fleurs sont terminées et prêtes à être appliquées.

Nous avons passé la nuit à la Rochelle, mais le samedi le soleil n'est pas au rendez vous.

Mais qu'à cela ne tienne ...il est sur les étals.

En effet,  nous allons au marché de la Rochelle,  réputé pour être un des plus beau de France (d'après le guide)

Les halles datent du19 ème siècle. 

Autour de la place de très belles maisons, dont cette maison à colombages. 

Le marché est très fréquenté par les Rochelais qui aiment y faire  leurs courses et boire un café dans les petits bars autour des halles.

Dans celui-ci, un très beau vélo belge à jantes en bois qui fait la fierté du propriétaire.

 Notre promenade nous mène ensuite vers la place de l'hôtel de ville, avec la statue de Jean Guiton, ancien maire de la ville.

 L'hôtel de ville est un monument emblématique de la ville.

Ses hauts murs d'enceintes gothiques sont surmontés d'un beffroi.

Depuis 1298  il héberge la mairie, il est le plus ancien hôtel de ville français encore en fonction.

Le portail d'entrée comporte un riche décor de style gothique flamboyant, avec des pinacles, des choux frisés, de petits petits personnages et des animaux.

Et dans le cartouche un très beau gallion, nous sommes dans un port quand même !

En 2013, un incendie d'origine électrique à ravagé la toiture et les charpentes. 

Toutes les oeuvres d'art ont pu être sauvées. 

La restauration du bâtiment s'est achevée en 2019.

Et les photos du port de la Rochelle, me direz vous ? ....Eh bien il n'y en aura pas.

La carte mémoire de l'APN étant pleine de toutes les photos du salon pour l'amour du fil et la batterie à plat.

 Mais pas de regret la pluie qui menaçait depuis le matin nous a poussé sur le chemin du retour.

Toujours sur le chemin du retour de Nantes, petite escale à Noirmoutier.

Nous faisons le tour de son imposant château.

Nous flânons dans ses petites rues.

Mon APN ne résiste jamais aux enseignes originales.

Des petites phrases jalonnent notre ballade.

Je suis intriguée par ces plantes dont les fleurs sont colorées mais sèches.  On dirait de petites immortelles.

Dernier petit conseil...

Et non le GPS ne se trompe pas, nous sommes bien en pleine mer....sauf que nous sommes à marée basse, sur la route submersible du passage du Gois, qui relie l'île de Noirmoutier au continent.

on ne peut emprunter le passage qu'à marée basse, et gare aux imprudents qui s'attardent.

Le passage du Gois attire autant les oiseaux venus chercher repos et nourriture que les pêcheurs à pied.

Sa traversée est un événement exceptionnel.

Lors des grandes marées, le lieu est réputé pour la pêche à pied.

Dans la baie autour du Gois, on peut récolter des palourdes, des coques ou des huîtres.

L' ostréiculture y est aussi développée, car le Gois permet l'accès à marée basse aux emplacements ostréicoles.

Au retour de Nantes, nous nous arrêtons au port du bec.

C'est un des plus important port ostreicole du pays du Gois, près de Noirmoutier.

Il se trouve sur un territoire polderisé.

On peut voir ici le système d'écluse.

D'un côté, la mer et de l'autre le réseau de canaux. 

Sur les rives, de chaque côté du chenal,  on peut voir des pilotis, c'est pourquoi ce petit port est souvent surnommé "le petit port chinois".

Et dès que la marée monté, on voit les bateaux partir pour les parcs à huîtres.

"Elle teinte bien les feuilles d'automne, elle vient à bout des fusils cachés
Elle rongerait les grilles oubliées dans les prisons, s'il n'y venait personne

.....contre la rouille, il n'y a rien à faire"

Extrait de la chanson la rouille de Michel Forestier

Dans un registre complétement différent, voici l'artiste Amy Pabst.

Une exposition entièrement dédiée au log-cabin. 

Cette jeune artiste américaine a le projet de composer une série de quilts dont la totalité des pièces atteindrait le nombre de 10000 !

Les bandes de ses log-cabin n'excédent pas 7mm.

Un vrai prodige de dextérité.

Ses compositions me font penser au tressage de vannerie très fines.

Des couleurs vibrantes, parfois cernées de noir pour souligner et donner du relief, alliées à des figures géométriques.

Voilà le style moderne et original de Chris Jurd.

Je pense, peut-être m'inspirer de celui-ci un jour, pour utiliser les tissus "shweshwe" que j'ai ramené il y a 5 ans d'Afrique du sud, lors du mariage de notre fille là-bas.

Karen Cunningham est née en Angleterre puis à émigré en Australie.

Elle allie l’influence de ses deux pays dans des quilts plein de fraîcheur, et à la végétation omniprésente.

Voici une autre Karen.

Karen Styles est une artiste Australienne qui pousse la tradition a composer ses quilts à partir de reproductions de tissus d'ancien.

On remarque d'emblée une virtuose dans bien des techniques.

Brigitte Giblin m'a étonné par sa liberté dans l'utilisation de ses tissus et des couleurs.

On dirait qu'elle raconte des histoires, et l'on est sous le charme de ses contes.

D'ailleurs ses tissus sont absolument incroyables.

Évocation libre de Marie-Antoinette, il fallait oser mélanger les styles, exploit réussi !

la profusion et l’exubérance, je trouve que c'est aussi ça qui la caractérise.

Allez hop, un saut dans un autre monde avec Jessica wheelahan;

Mais pas tant que ça, puisqu'elle aussi est très libre.

Sa technique : l'improvisation !

Les ronds ne sont pas ronds, mais ce qu'on en retient c'est sa créativité qui libère des méthodes classiques d'assemblage.

Et quelle énergie !

Brigitte Heitland est une quilteuse allemande. Son style est moderne et épuré.

Et les couleurs qu'elle utilise sont pleine de fraicheur.

Deborah Dorward, voilà une artiste que j'ai côtoyé au travers de plusieurs de mes quilts.

En effet elle m'a inspiré sur plusieurs ouvrages, et je travaille actuellement sur un de ses modèles en appliqué.

Mais rien d'étonnant puisque son univers me parle.

Il évoque la nature, les fleurs en bouquet, en frise en couronne....

Ses quiltings sont impressionnants.

Le salon pour l'amour du fil de Nantes était placé cette année, sous le signe de l'Australie.

Et le thème était : "The World of down under" le monde d'en dessous.

voici deux des patchworks qui faisaient partie du concours.

 Le bloc traditionnel des "seven sisters" est ici monté dans un cercle.

Un très beau quilt traditionnel qui est dans mes projets depuis très longtemps.