lyon

Voici la cité idéale des Etats-unis.

La fresque est remplie de symbole très urbains.

Avec néamoins une évocation des paysages américains.

Et les silhouettes des animaux qui peuplent l'Amérique.

Un fourre-tout où le fer à repasser côtoie une tortue...

La cité idéale Russe.

A ne pas'y tromper avec ces dômes orthodoxes.

On y a vu des brebis qui avaient mis au placard leurs manteaux d'hiver.

Des petits lapins attentifs aux rumeurs de la ville.

Des poules endimanchées au bras de leurs maris.

Et tout ce joli monde s'était déplacé à la demande des jeunes agriculteurs. Soucieux de leur image, et cherchant à faire connaitre leurs différents métiers, ils ont offert une jolie vitrine grandeur nature aux Lyonnais petits et grands.

Il fallait voir les enfants attentifs et étonnés lors de la traite de la vache. Et le plaisir de goûter le lait encore chaud sorti du pis de la vache.

Autour de cette ferme improvisée, d'autres activités liées à l'agriculture offraient diverses démonstrations, et explications. Comme ici le cassage des noix.

Cet appareil pour concasser les pommes...

passées ensuite au pressoir pour offrir aux curieux et gourmands un petit verre de cidre.

L'explication des différentes cultures de blés et farines qui en proviennent, par un groupe d'agriculteurs passionnés.

De là, la fabrication de pains aussi beaux que plein de promesses.

Et quand vous avez fait le tour de ces découvertes, la possibilité de vous restaurer d'une tartiflette.

Nous avons eu notre grand bol d'air avec ce dimanche à la campagne. Quand au veau il a eu droit lui aussi à son grand bol de lait.

Voici celle de l'Afrique et plus exactement de Côte d'ivoire.

Une représentation ethnique des rites et coutumes.

La fresque s'étend au delà du mur de l'immeuble.

Un graphisme rytmé et coloré.

La fresque d'Inde et sa cité idéale.

Impossible pour moi de vous traduire la symbolique. Mais j'aime la finesse des détails.

La halle Tony Garnier fut construite en 1913 pour abriter l'exposition internationale urbaine.

Elle servit d'usine d'armement pendant la première guerre. Puis devint le marché bovin de 1920 à 1967 (d'où son nom l'abattoir de la mouche.)

Voici le dessin du quartier des états-unis imaginé par Tony Garnier.

Le tramway était déjà prévu. Contraint de construire plus densément, les immeubles furent réhaussés de deux étages. Et ceci et la liste des équipements prévus, tous n'ont pas pu être réalisés

Le stade Gerland fut construit en 1913.

Sur le haut de la fresque les plans innitiaux, conçus pour une cité du sport.

Le stade a été aggrandi pour s'adapter aux besoins contemporains. Ses arches monumentales sont d'inspiration antique.

En bas de la fresque, un athlète photographié en mouvement grâce à l'appareil stroboscopique.

Ce mur représente les années 1900. Un mur entier d'affiches publicitaires. Le haut de la fresque représente la révolution industrielle.

J'ai sélectionné quelques unes de ces affiches pour leur rapport avec la ville de Lyon. La tour métallique de Fourvière fut inaugurée en 1894 à l'occasion de l'exposition universelle de Lyon..

La découverte de la photo et sa vulgaristion.

Le chemin de fer qui permet l'accés aux pistes depuis Paris, en passant par Lyon.

Les frères Lumière ne sont pas, comme ont le pense les inventeurs du cinéma, mais y ont pris une part très active.

Marius Berliet est né à Lyon et il est le fondateur de la marque automobile, surtout pour ses camions.

Symbole de l'activité inniterrompue du service public, l l'horloge de Tony Garnier à 24 chiffres. D'après vous quelle heure est-il ?

Elle marque l'entrée principale du lieu des assemblées. De nombreux espaces de réunions y sont prévus.

Ce quartier du travail est marqué par la présence d'une usine métallurgique, des aciéries et une gare d'eau pour le lancement des navires.

Le vaste bâtiment en béton et en métal préfigure la halle Tony Garnier.

Ce mur aux allures futuristes représente la cité industrielle imaginée par Tony Garnier. Tout au fond on aperçoit le barrage alimentant toute la ville.

Au centre les hauts fourneaux situés au coeur du complexe.

Dans la cité idéale de Tony Garnier, les écoles primaires sont réparties par quartier. L'établissement dispose d'un préau, et d'une cour de récréation sur le toit.

Une reproduction d'une photo de classe a été rajoutée au dessin d'origine en 1938.

Cette photo a été prétée par une habitante du quartier des états unis, Il s'agit de l'école communale de la rue Ludovic Arrachart, année 1938-39

Les classes étaient mixtes

L'architecte s'est largement inspiré de l'influence italienne et de l'antiquité, pour le dessin de cette villa.

La cour intérieure est dotée d'un arbre en son centre, et devient une pièce à vivre. La lumière a beaucoup d'importance.

Sur ce mur peint, le montage de trois dessins de l'architecte Tony Garnier, montre son souci pour l'hygiène. En haut l'hôpital situé sur une colline aérée et ensoleillée, calme et loin de la ville.

Les pavillons distincts sont pensés pour être aggrandis. En bas du mur la disposition pavillionnaire annonce déjà le futur hôpital Edouard Herriot.

En 1917 Tony Garnier jette les bases d'un manifeste sur la cité idéale. L'ensemble est conçu pour apporter aux habitants, notament aux ouvriers, les meilleures conditions de logement, travail, sanitaire, d'éducation, et de transport.

L'esthetique est mis à la disposition du fonctionnel.

Il met en place le zonage : zone d'habitation, industrielle, hospitalière séparées de manière à prévoir leur extention.

Tony Garnier s'est largement inspiré de son manifeste pour réaliser les travaux d'aménagement de la ville de Lyon.

De 1920 à 1934 Le quartier des états unis sera le premier quartier à bon marché de France. Son bon fonctionnement jusqu'à nos jours atteste de la qualité de cette oeuvre pionnière.

Le musée Tony Garnier, c'est un parcours à ciel ouvert de 25 fresques murales. On peut ainsi découvrir son projet urbain, en partie réalisé par la ville de Lyon.

Ici le dessin représente la vue de sa villa de saint Rambert, donnant sur l'île Barbe.

Dans sa villa construite en 1912 on retrouve tous les principes de l'habitat qu'il proposait, avec un atrium.

Ainsi que l'abondance d'objets décoratifs dans un environnement simple, justement pour mettre ces objets en valeur.

Hier nous culminions sur la colline qui travaille... C'est ainsi que l'on appelle la Croix rousse en opposition à la colline de Fourvière : la colline qui prie.

Apprétez vous à redescendre... et tandis que nous dévallons les escaliers (je n'ai plus compté les marches) le Bonheur nous barrait le chemin. Soyez heureuses mesdemoiselles

Nous débouchons sur la ville entre ses murs. Le ciel bleu est rayé par les fils du progrés.

A ses pieds le fleuve lui tend un miroir.

Peut être Verlaine y aurait vu "Le ciel est par dessus le toit..."

Quand les plus pessimistes n'y ont rien vu...

Et d'autres pendant ce temps y peignaient leurs propres couleurs.