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Voici donc un poème de Maurice Carème parfait pour commenter les photos prises un jour de brouillard autour de ma maison.

Le brouillard a tout pris

Autour de ma maison.

Plus de fleurs au jardin,

Plus d'arbres dans l'allée

La serre du voisin

Semble s'être envolée.

Et je ne sais vraiment

Où peut s'être posé

Le moineau que j'entends

Si tristement crier.

La seule différence c'est que, ce jour là... Ce sont les grues que nous avons entendu crier....

Mais nous n'avons pas pu observer leur majestueux vol en "V" dans le ciel.

Ce week-end , nous avons fait notre petite balade et nos pas nous ont conduit vers le Bandiat.

Et après les pluies incessantes de ces derniers jours, nous avons constaté qu'il était fortement en crue. Les arbres sont dans une eau boueuse et tourbillonnante.

La rivière a même envahi les près environnants.

Le soleil a du mal à percer entre deux averses.

Un peu plus loin, sur la commune de Feuillade en Charente ...

Au loin, le château de la Motte a presque les pieds dans l'eau.

Ici aussi les champs sont inondés.

                           Une longue tradition en Egypte pour l'agriculture et l'irrigation surtout bien évidement

                           sur les bords du Nil.

                       Les anciens égyptiens se servaient des crues du fleuve pour fertiliser leurs champs.

                       Et l'arrosage au goutte à goutte, a fait depuis longtemps ses preuves.

                                         Malheureusement la sagesse se perd, et arroser est souvent synonyme :

                                         d'ouvrir le tuyau d'arrosage et d'aller boire le thé,

                                         pendant qu'une seule plante se retrouve inondée.

                                         Ce savoir faire ancestral prend aussi des allures de massacre

                                         à la tronçonneuse quand il s'agit de l'élagage des arbres.  

                                        Et ce n'est malheureusement pas un poisson d'Avril.

                       C'est l'arbre le plus courant en Egypte.

                       Il symbolise l'Islam, car il est cité une vingtaine de fois dans le Coran .

                                          Dans toutes les civilisations méditerranéennes il symbolise la résurrection.

                                          Son nom botanique phoenix n'est pas un hasard

                                          C'est à ce titre qu'il décorait les pyramides d'Egypte.

                      Il faut plus de 2OOO heures de soleil ardent pour faire pousser 100 kg de dattes

                      Un palmier adulte commence a produire au bout de 15 ans

                      Les agronomes disent qu'il peut vivre plus de deux cent ans.

A revoir : Elagage des palmiers

                        L'été était en retard et les moissons furent un peu plus tardives cette année.

                         Après le passage des engins agricoles la campagne offre alors un tout autre visage.

                        Enfilant comme des perles de jolis ballots de paille.

                        Méfions nous car au détour de la route celui ci dévale comme un enfant frondeur.

                                           Dans les champs ils affichent leur silhouette tout en rondeur

                          la paille se love étroitement serrée en spirale.

                         Cet été j'ai épié la merlette dans son nid .

                        Et qui n'y prend garde ne remarque pas le petit du grand duc tombé du nid.

                        Son plumage évoque l'écorce d'un arbre.

                         Je suis sûre d'en faire bondir certains !!

                         Mais le désert noir n'a pas opéré le même charme sur moi, que le desert blanc.

                                          Les dunes sont noires de basalte,et me rappellent les terrils

                                          de mon Pas-de-Calais natal.

                     Encore un détour par les sources d'eaux chaudes avant Barrayea.

                    Et le temps de voir ces petits abris pour protéger les animaux de la chaleur.

                    De s'étonner qu'ici les arbres donnent des paniers.

               Puis de reprendre le chemin du Caire,

               accompagnés en plein désert de ce train de marchandises

                       Des allures de citadelle imprenable, pour ce superbe pigeonnier, dans le village de Tunis.

                        Rencontre avec une bufflone au regard de braise, qui rumine placidement sur le bord du champ.

                           Un père de famille et ses deux enfants à dos, d'un docile petit âne blanc.

                           Un jeune et rétif  dromadaire  que l 'on méne, s'abreuver.

                       Nous reprenons le chemin du désert, pour constater qu'il n'est pas aussi désert que l'on croit.

                          Au pied des arbres, une faune insoupçonnée.

                          Ici un lézard.

                         Et une flore... plus florissante qu'il n'y parait .