la cocotte de kiev en Périgord vert !

Le jeudi matin : c'est marche au parc bordelais, avec un groupe de dames de "Bordeaux accueille" (non je n'ai pas fait de faute).

On y fait des rencontres sympas.

Sur le chemin pour m'y rendre, des pictogrammes sur le trottoir. Avec la particularité d'utiliser avec humour les caractéristiques du bitume.

Un bon bol d'air

Pas besoin d'arroser, il pleut assez comme ça.

Et après deux heures de marche soutenue, un repos bien mérité.

Je continue à sillonner la ville de Bordeaux. Je marche beaucoup, car il n'y a rien de mieux pour découvrir une ville que de le faire à pieds. Voici L'Allée de Tourny. Cette esplanade fut aménagée entre 1743 et 1757 par l'intendant Tourny. Elle est bordée d'élégantes maisons à façades Louis XV.

Le carrousel est présent sur la place tout au long de l'année.

Au bout de l'Allée se trouve le Grand Théâtre de Bordeaux, commandé par le maréchal de Richelieu (petit neveu du cardinal).

Le côté massif de la construction est atténué par les colonnes qui lui donnent l'allure d'un temple

De chaque côté de l'édifice se trouve des galeries qui étaient prévues à l'origine pour y recevoir des boutiques. Il y a un café avec terrasse qui doit être bien agréable en été.

Et comme je faisais des recherches sur ce très beau visage féminin j'ai trouvé cet article que je vous livre intégralement : "Une sculpture monumentale de l'Espagnol Jaume Plensa, exposée depuis 16 mois au centre de Bordeaux, mais qu'une souscription populaire n'avait pas suffi à acheter, pourra finalement rester. La sculpture, titrée "Sanna", a été acquise par un mystérieux mécène qui l'a laissée à disposition de la rue. "Sanna", un apaisé visage féminin de 7 mètres de haut en fonte de fer, qui s'intègre en douceur sur un espace piéton place de la Comédie à Bordeaux"

Il serait quand même temps de vous montrer ce plaid enfin terminé et quilté à Lyon

Pour le dos j'ai utilisé la technique "on fini les restes"

Et mon étiquette qui en dit long. Commencé pour Noël 2016 et fini pour Noël 2017.

Il faut rentrer sur Bordeaux après cette escapade sur le bassin d'Arcachon.

Le soleil d'hiver s'est montré généreux malgré la tempête. Avec le soir qui tombe le vent se couche comme un chien harassé de sa course folle dans les dunes.

Les arbres peignent comme à l'encre de chine des tableaux ...

...et des estampes chinoises.

le ciel se teinte de rose annonciateur du coucher du soleil.

De l'autre côté du bassin d'Arcachon , l'imposante dune du pilat. Nous reviendrons pour la voir de plus près.

Une dernière balade dans les bois le long des dunes du Cap Ferret.

Avec ses arbres qui se tordent de douleur, c'est l'anémomorphose ! vous me trouvez bien savante !

Je n'ai fait que lire les panneaux. Au cap Ferret les vents d'ouest dominent durant sept mois de l'année.

Dans les dunes poussent de jolies succulentes dont j'ignore le nom.

Je vous montre les avancées de mes petites couronnes.

A la manière de certains carrelages, la jonction se fait par un cabochon.

Voici une vue aérienne du petit village de l'Herbe, où l'on voit bien les ruelles qui se coulent vers la mer.

Dites aux petits oiseaux de se taire !

ça finit souvent comme ça ...

On ne dira pas que les habitants de l'Herbe n'ont pas d'humour !

Dand le bassin d'Arcachon, le pêcheur rejoint son port de l'Herbe.

Comment croire que nous sommes en décembre...

Les ruelles descendent à la plage le long des maisons de bois.

Pour retrouver la fontaine dans le lassis des voies, il faut se fier aux couleurs des volets.

Et retrouver la paix de son foyer.

Accrocher ses filets pour les sêcher avant de les ravauder.

Tendre leurs fines dentelles aux murs des maisons comme des étendards marins.

Rêver de couleurs chaudes aux ferrures des maisons.

Et laisser le temps faire son oeuvre.

Au pays d'Emile, Il n'est pas difficile d'être une avenue lorsque toutes les rues sont des chemins qui mènent à la mer

Nous sommes dans le petit village de l'Herbe dont voici l'avenue....c'est une pépite niché sur la presqu'ile du bassin d'Arcachon.

Le petit village ostréicole a gardé toute son authenticité, même si le temps gris ne lui rend pas hommage.

Il a des airs de paradis perdu ...

Les maisons sont posées sur la plage, les pieds dans le sable et le regard tourné vers la mer.

Et sur l'autre rive, la dune du Pilat.

Charmant par ses petites maisons colorées, ce petit village a un charme fou.

Où sommes nous ??

A la mer ! certes ! mais encore ...

Dans un village où le temps semble avoir fait une escale définitive.

Quelques indices délaissés ...

D'autres plus réels....

En tout cas, on est sûr du menu.

Au pays d' Emile les histoires de pirates sont légion...rendez vous demain.